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Un projet d'écotourisme d'envergure nationale
Les 40 bénévoles de la Fondation du Musée de la Tourbière développent le projet de la Maison de la Tourbière dans le village des Ponts-de-Martel (NE). Il propose au grand public une destination d’écotourisme offrant une immersion complète dans la plus grande tourbière d’un seul tenant de Suisse.
Dans l’actuel hôtel du Cerf, le projet dotera le village d’un centre d’interprétation permettant de découvrir les richesses de la tourbe et mesurer les enjeux de la protection des tourbières, d’un centre de compétences réunissant des spécialistes d’envergure nationale ainsi que d’un restaurant et d’hébergements pour ravir les papilles des visiteurs et les accueillir confortablement.
La tourbière des Ponts-de-Martel sera revitalisé et le parcours du sentier adapté aux personnes à mobilité réduite, afin d'offrir à chacun une expérience unique de la faune et la flore si particulière de ce milieu.





De la tourbière au bac à géraniums
De grandes étendues noirâtres, dépourvues de végétation, trahissent aujourd'hui encore l'emplacement des anciennes exploitations horticoles. Une dizaine d'entre elles ont vu le jour dans la Vallée des Ponts-de-Martel. Comme nous allons le découvrir, les exploitants ont su tirer profit de la rigueur du climat hivernal.
Contrairement à l'exploitation de la tourbe de chauffage, qui progresse lentement le long d'un mur vertical, l'extraction de la tourbe horticole nécessite des surfaces planes couvrant souvent plusieurs hectares.


Dans un premier temps, l'ensemble de la surface est débarrassé de sa végétation. Des fossés de drainage et des drains souterrains permettent d'assécher le terrain. L'accès aux machines lourdes est désormais possible.
L'exploitant doit à tout prix éviter que la tourbe se dessèche et forme une croûte rigide, sans quoi elle perd toutes les propriétés chimiques et physiques qui assurent sa réputation auprès des jardiniers.


Pour contrer l'effet du dessèchement, la tourbe nue doit subir durant un hiver les caprices du froid. L'action du gel-dégel a pour effet de fractionner la tourbe, empêchant ainsi la formation d'une croûte rigide.
Seuls les premiers 20 centimètres de tourbe, ayant subi le gel hivernal, sont prélevés chaque année, à l'aide de machines de chantier. La tourbe est ensuite mise en tas, puis émiettée et homogénéisée mécaniquement. Elle peut dès lors être commercialisée.


Environ 4 hectares ont été exploités dans le Marais-Rouge. Après 10 à 15 ans, selon l'épaisseur initiale de tourbe, l'exploitation est abandonnée, faute de matière première.
La Maison de la Tourbière vous propose d'accéder aux contenus informatifs du sentier des tourbières par voie électronique en attendant la mise en place définitive des nouveaux panneaux.
Vous trouverez également de nombreuses informations relatives à l'actualité du projet dans la rubrique actualité de notre site Web.
Si vous souhaitez soutenir le projet de rénovation des sentiers, vous trouverez des QR Codes Twint à diverses endroit du sentier des tourbières.